Le projet


L'action pédagogique pilote "l'art de et dans la rue comme mémoire de l'histoire et constitution d'un patrimoine à Budapest" a mobilisé sur l'année scolaire 2015-2016 des élèves de 5è, 3è et 2nde du Lycée français Gustave Eiffel de Budapest, sous la tutelle de leurs professeurs d'arts plastiques, d'histoire-géographie et d'anglais.


Le travail mené a permis la réalisation de toiles, par les élèves de 3è, illustrant de manière moderne inspirée du "street art" les oeuvres qui jalonnent le parcours culturel et artistique.


Le parcours permet de mettre en avant comment la ville met à la disposition de ses visiteurs des sculptures, peintures, bâtiments et autres supports leur permettant d'avoir un aperçu de son histoire.


Chaque oeuvre du parcours a donné lieu à des recherches par les élèves de 5è et 3è pour aboutir à la rédaction d'un paragraphe de présentation, associé aux photos prises par les 3è lors de la visite du parcours. Ces paragraphes ont été traduits et mis en voix par les élèves de 2nde.


Le parcours est disponible sous la forme d'une application pour smartphone ou tablette, présentant une carte à partir de laquelle les utilisateurs peuvent suivre le parcours et cliquer sur chaque oeuvre pour disposer de la version audio trilingue explicative.


Le blog est envisagé comme support de l'application, avec les photos des oeuvres, des toiles des élèves, les versions écrites des paragraphes explicatifs, ainsi que les collaborations extérieures liées et mises en oeuvre par des collègues d'autres disciplines avec d'autres classes.

mercredi 1 juin 2016

Chaussures au bord du Danube

Chaussures au bord du Danube
Par Arielle et Maria

Fabrication :

Ces sculptures ont été réalisées en 2005 par Can Togay et Gyula Pauer. C’est un mémorial dédié aux victimes de la Shoah sur la rive du Danube.

Contexte historique :

Ce mémorial est constitué de 60 chaussures en métal qui s’étalent sur 40 mètres de long. Elles commémorent les personnes fusillées le 8 janvier 1945 par le parti des Croix Fléchées (parti pro nazi)sur cette rive qui avaient l’obligation de se déchausser. Ils étaient en colonnes et avaient les pieds reliés par des chaines. Les soldats tiraient sur les premiers qui entraînaient les personnes de sa rangée avec lui dans sa chute. Ce procédé était utilisé pour économiser des balles. Aujourd’hui, des gens ont placé des bougies, des fleurs, et des souvenirs de la deuxième guerre mondiale. Pour rendre ce mémorial plus poignant, une vraie chaussure d’enfant y a été déposée. Des fleurs y sont déposées presque tous les jours.


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