Le projet


L'action pédagogique pilote "l'art de et dans la rue comme mémoire de l'histoire et constitution d'un patrimoine à Budapest" a mobilisé sur l'année scolaire 2015-2016 des élèves de 5è, 3è et 2nde du Lycée français Gustave Eiffel de Budapest, sous la tutelle de leurs professeurs d'arts plastiques, d'histoire-géographie et d'anglais.


Le travail mené a permis la réalisation de toiles, par les élèves de 3è, illustrant de manière moderne inspirée du "street art" les oeuvres qui jalonnent le parcours culturel et artistique.


Le parcours permet de mettre en avant comment la ville met à la disposition de ses visiteurs des sculptures, peintures, bâtiments et autres supports leur permettant d'avoir un aperçu de son histoire.


Chaque oeuvre du parcours a donné lieu à des recherches par les élèves de 5è et 3è pour aboutir à la rédaction d'un paragraphe de présentation, associé aux photos prises par les 3è lors de la visite du parcours. Ces paragraphes ont été traduits et mis en voix par les élèves de 2nde.


Le parcours est disponible sous la forme d'une application pour smartphone ou tablette, présentant une carte à partir de laquelle les utilisateurs peuvent suivre le parcours et cliquer sur chaque oeuvre pour disposer de la version audio trilingue explicative.


Le blog est envisagé comme support de l'application, avec les photos des oeuvres, des toiles des élèves, les versions écrites des paragraphes explicatifs, ainsi que les collaborations extérieures liées et mises en oeuvre par des collègues d'autres disciplines avec d'autres classes.

samedi 11 juin 2016

Mémorial des victimes de l'invasion allemande


Le contexte historique et le courant artistique
Le Mémorial des victimes de l'invasion allemande  est un monument édifié à l'initiative de Viktor Orbán, chef du gouvernement hongrois, destiné à honorer les victimes de l'invasion allemande de la Hongrie lors de la Seconde Guerre mondiale. Au printemps 1944, une opération militaire allemande se déroule en Hongrie, appelée l’Opération Margarethe. Elle  vise à occuper la plus grande partie possible du territoire hongrois, alors menacé par les troupes soviétiques.
Sa construction a provoqué une vive polémique car sa mise en scène - un aigle allemand attaquant la Hongrie sous les traits innocents de l'Ange Gabriel - tend à minimiser la responsabilité des autorités hongroises dans la déportation des Juifs et des Roms dans les camps d'extermination nazis.
Sur le trottoir d'en face, les personnes ont déposé  des pierres, des objets personnels, des livres et des documents en signe de protestation. La sculpture représente officiellement le souvenir de l'invasion de la Hongrie par les Allemands le 19 mars 1944. Suite au scandale lors de l'annonce de ce projet, la formulation a été modifiée en "souvenir des victimes de l'occupation".
Les historiens de l'Académie des Sciences de Hongrie ont condamné à l'unanimité le message délivré par le mémorial : il s'agit d'une tentative de modification de l'Histoire. Les opposants voulaient souligner qu'avec son installation, le gouvernement essaie d'aseptiser la mémoire de Miklós Horthy, gouvernant entre les deux guerres et conduisant, avec sa politique, le pays à la destruction.
Conclusion
Cette œuvre est un monument qui essaie de dénoncer le génocide des juifs mais qui ne reconnait pas l’implication des hongrois dans la déportation. Elle n’est pas très bien placée car, dans ses alentours, il y a beaucoup de sculptures qui se contredisent entre elles. Mais sa composition est intéressante et symbolique.



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